Laurent Astier naît le 9 novembre 1975 dans la banlieue stéphanoise.
Il passe son enfance à dessiner ses premières BD, à créer ses premiers héros.
Après avoir découvert le rock, la science-fiction et persuadé de vouloir faire de la bande dessinée son métier, il opte pour les Arts Appliqués au lycée de Saint-Étienne. Durant cette période, il dévore de vieux numéros de « Métal Hurlant », les premiers tomes d' « Akira », puis se prend la version animée en pleine face.
Il s'expatrie ensuite dans la brousse creusoise, à La Souterraine, pour apprendre qu'il ne voudra pas faire trop longtemps graphiste publicitaire.
En 1999, suite à la création avortée d'une agence de communication, il monte à Paris pour intégrer une équipe de développeur de jeux vidéo. Pendant trois ans, il travaille comme développeur et designer sur le jeu Evil Twin, Cyprien's Chronicles, jeu de plateforme-aventure, au sein d'In Utero.
En 2001, remarqué par les éditions Glénat, il signe scénario, dessins et couleurs du premier album d'une trilogie d'anticipation, « Cirk ».
En 2003, paraît « Gong » aux éditions Vents d'Ouest, roman graphique d'un noir poisseux sur le monde de la boxe et les bas-fonds de New York à la fin des années 40.
En 2004, il entreprend une nouvelle trilogie avec son frère Stefan au scénario, « Aven », polar bucolique baigné dans la chaleur estivale de la France d'après mai 68.
En 2006, aux éditions Dargaud, il lance « Cellule Poison », polar contemporain sur le trafic de femmes mené de main de fer et sans états d'âmes par la mafia albanaise. Le 5ème et dernier tome est paru en mars 2013.
En 2007, il écrit et dessine la BD Blues sur Big Bill Broonzy dans le Chicago des années folles aux éditions BD Music.
En 2008, il participe au collectif « Paroles d'illettrisme » paru chez Futuropolis, sur un scénario de Luc Brunschwig.
Début 2009, il commence la réalisation des 200 pages du premier tome de « L'Affaire des Affaires », roman graphique à la croisée de l'enquête, du journal intime de la vie de son auteur, le journaliste Denis Robert, et découpé par Yan Lindingre. Une aventure qui l'amènera à réaliser presque 700 planches de bande dessinée, que l'on peut (re)découvrir dans l'intégrale à paraître en 2014, toujours aux éditions Dargaud.
Angoulême 2015
